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Date de création : 01.03.2007
Dernière mise à jour : 16.04.2021
3739 articles


Copenhague 2009...

Publié le 14/12/2009 à 10:04 par stcypnews Tags : copenhague
Copenhague 2009...

Lundi 9h30 port de St-Cyprien

 

Un sommet plus important que Yalta !

L’avenir de l’humanité dépend des 12 jours de la 15e Conférence des Nations unies sur le changement climatique, affirme l’écrivain et militant américain Bill McKibben.

 

"Les nations du monde se réunissent à Copenhague du 7 au 18 décembre 2009 pour une conférence sur le climat qui est annoncée comme celle de la dernière chance.

Ça passe ou ça casse, marche ou crève ou peut-être, littéralement, nage ou coule. De fait, on peut avancer sans se tromper qu’il s’agit de la réunion diplomatique la plus importante de l’histoire du monde. Versailles, d’accord, Yalta, oui, oui – mais leur échec ne s’est mesuré qu’en décennies de souffrance et en millions de vies. Si on ne parvient pas à limiter le changement climatique, les conséquences s’étendront sur des dizaines de milliers d’années et toucheront des générations qu’on n’imagine même pas encore.

Ce qui ne veut pas dire que ces douze jours de négociations seront empreints de noblesse, faciles à suivre, ou même cohérents. Je me souviens des derniers grands pourparlers de ce type, à Kyoto, en 1997. Ils s’étaient déroulés, comme ce sera le cas à Copenhague, dans un centre de conférences situé à des kilomètres de la ville. Le lieu était devenu un monde à part où journalistes, délégués, lobbyistes de l’industrie pétrolière et représentants d’ONG se demandaient sans cesse les uns aux autres ce qui se passait. La réponse était toujours la même : on attend que les Etats-Unis et les Européens concluent un accord. Les pourparlers officiels avaient lieu dans une grande salle, mais les choses sérieuses se passaient derrière des portes closes...courrierinternational

 

...notons que parvenir à fixer une concentration de 350 ppm n’est pas impossible. Hansen et son équipe ont montré que, dans ce cadre, nous pourrions brûler la plus grande partie du pétrole qui est encore dans les puits (mais pas les sables bitumineux, désolé pour le Canada) ; si nous arrêtions de brûler du charbon d’ici à 2030, et plus tôt dans le monde développé, les forêts et les océans finiraient par assimiler suffisamment de gaz carbonique pour nous ramener à un niveau de sécurité. Il y aurait certes des dégâts – on n’a pas de méthode pour regeler l’Arctique –, mais on échapperait à la catastrophe. Il faudrait pour cela que toute la planète s’emploie pendant une génération à sortir des énergies fossiles. Il faudrait payer un prix politique énorme. Il faudrait viser une solution, pas un accord."

Bill Mckibben / Mother Jones

 

 

Les élucubrations de quelques climato-sceptiques amusent peut-être les médias en mal de polémiques faciles. Mais elles ne doivent pas masquer l'essentiel : à Copenhague, c'est un nouveau partage du monde qui est en jeu.

 

Pourtant, la façon dont la question est traitée dans les médias laisse craindre que les citoyens ordinaires ne retiennent que peu de ce tsunami d’informations. La question du climat et des conséquences de ses dérèglements est complexe. Elle va changer nos sociétés en profondeur, pas forcément pour le pire. Pour prendre la mesure des changements qui viennent et pour les faire accepter, il faudrait saisir l’opportunité de Copenhague. Il faudrait expliquer qu’ici, à Copenhague, se joue peut-être le « Yalta du XXIe siècle ».

Il faudrait montrer que de Copenhague, sortira peut-être un traité qui redessinera durablement les rapports de forces entre le Nord et le Sud, entre les Etats-Unis et la Chine, entre l’Europe et les autres. Ce traité, quelle que soit l’échéance de sa signature – dans dix jours ou dans un an – n’est potentiellement rien moins qu’un cheval de Troie pour refonder en profondeur l’écosystème politique de notre petite planète. Et cela, au service des humains qui la peuplent...terra-économica

"Comme Claude Allegre, je considère que la contestation des dogmes dominants est souvent a l’origine des progres de la science. Cependant, si le scientifique à l’interieur de son laboratoire doit être laissé libre de contester les dogmes qui dominent sa discipline, il doit imperativement s’exprimer de maniere responsable et mesurée devant les medias et devant les politiques.

La défense de thèses apparemment revolutionnaires est une maniere trop facile de conforter sa popularite. L’attitude de Claude Allegre vis-a-vis du changement climatique me parait de ce point de vue inadmissible. Toute justification tendant à démobiliser les gouvernements, dont les efforts dans ce domaine sont encore tres insuffisants, pourrait avoir des consequences dramatiques pour l’avenir de l’humanité."

 Pierre Joliot, professeur honoraire au College de France, membre de l’Academie des sciences, et petit-fils de Pierre et Marie Curie

 

 

Climat et Satellites, Allègre ment 

 Sylvestre Huet

L'ex-ministre socialiste Claude Allègre a trouvé pourquoi ses collègues climatologues se trompent : ils ne veulent pas observer le climat à l'aide de satellites.

Ils préfèreraient faire tourner des modèles abstraits sur des super-ordinateurs inutiles, puisque, dit-il dans une interview au Figaro : «Ces gens ne sont scientifiquement pas sérieux. Ils ont réussi à tirer beaucoup d'argent pour des recherches qui ne servent qu'à faire tourner leurs modèles d'ordinateurs, sans aucune considération pour l'observation. Il faudrait faire un grand programme spatial, avec satellites et ballons, pour améliorer nos connaissances sur l'atmosphère, un autre pour étudier l'océan, or il n'y a plus de grandes missions sur le climat depuis vingt ans. Il faudrait dépenser 1 ou 2 milliards par an pour un tel programme, plutôt que d'acheter des ordinateurs de plus en plus gros.»

Ce propos ridicule ne mériterait pas mention, s'il ne permettait une présentation d'une réalité exactement inverse de l'affirmation allégrienne : l'observation spatiale du système climatique terreste a fait ces 20 dernières années d'immenses progrès. Des missions spatiales de grande envergure, en particulier le satellite Envisat, dont j'ai couvert le tir par Ariane à Kourou (lire ici,    ici  et ici) en mars 2002 ont été décidées et lancées pour suivre le climat.

Il est d'ailleurs intéressant de noter que l'Europe et la France, via l'Agence spatiale européenne, et la France, grace au Cnes, avec les missions d'altimétrie océaniques Topex-Poséidon puis Jason 1 et 2 ou l'instrumentation du satellite polaire Metop, en 2006 (lire ici ), sont au premier niveau mondial.

 

Profitant de la Conférence de Copenhague, l'ESA a justement mis en ligne une présentation de l'apport des satellites à l'observation du climat terrestre et sa compréhension. On y trouve de nombreux liens vers les différents satellites impliqués ou les programmes de recherche très divers. L'ESA n'a d'ailleurs pas raté l'occasion faire sa pub avec une exposition de ses activités d'observation de la Terre à Copenhague... 

suivre dans l'espace Libéblog

 

 

Alors que s'ouvre une semaine cruciale pour les négociations sur le climat, les ministres se sont mis au travail à Copenhague, sous la pression d'une mobilisation croissante à travers le monde, pour tenter de parvenir à un accord mondial lors du sommet des chefs d'Etat prévu le 18 décembre.

 

La semaine passée a été marquée par la présentation d'un premier projet officiel d'accord visant une riposte au réchauffement et soutenu par le déblocage par l'Union européenne de 7,2 milliards d'euros.

Ce premier projet d'accord de sept pages prévoit de limiter la hausse de la température moyenne de la planète à 1,5°C ou 2°C, sans trancher toutefois entre les deux options.

Le document, qui sert désormais de base aux discussions et qui sera encore âprement négocié cette semaine a d'ores et déjà été fermement contesté par les Etats-Unis qui jugent inacceptable la terminologie utilisée dans dans le texte.

Celui-ci "stipule que les pays industrialisés "doivent" prendre des engagements de réduction et que les pays en développement "pourraient'" le faire, a expliqué Todd Stern, en insistant sur cette distinction entre "doivent" et "pourraient". Ce dernier réclame une nouvelle formulation sur ce point.

En fait, ce point d'achoppement terminologique vise un pays plus que tous les autres: la Chine. Le deuxième pollueur de la planète (les Etats-Unis) refuse de ranger le premier (la Chine) parmi les pays en développement, ce qui supposerait que les efforts à fournir par ce dernier dans la lutte contre le réchauffement serait moindre.

"Les Etats-Unis ont une obsession: la Chine", souligne Alden Meyer, directeur de l'Union of concerned scientists, un groupe de pression américain, qui appelle de ses voeux des discussions bilatérales entre les deux titans pour que les 191 pays représentés ne soient pas otages de leurs divergences.

"Personne n'est d'accord avec le texte dans son ensemble mais la plupart des pays y trouvent quelque chose à leur goût et sont donc prêts à l'accepter comme une base de travail", a résumé Alden Meyer, directeur de l'Union of concerned scientists, un groupe de pression américain.

 

Première manifestation de pessimisme cette semaine, celle du Premier ministre australien, Kevin Rudd, qui a mis en garde lundi contre un risque d'échec des négociations, exhortant les dirigeants de la planète à faire montre de plus de flexibilité. M. Rudd, qui est attendu dans la capitale danoise mercredi, a estimé que des gros pollueurs tels que la Chine ou l'Inde avaient fait des déclarations positives mais que parvenir à un consensus demeurait difficile.

A l'inverse, pour Connie Hedegaard, présidente danoise de la conférence, l'avancée sur le texte au cours de la première semaine a été "fantastique". "Les discussions sur le coeur (de l'accord) ont vraiment commencé", a-t-elle expliqué avant d'ajouter : "nous avons encore un travail colossal devant nous".

Dimanche aura été une journée de mobilisation des religions à l'appel de la campagne "350.org". Le prix Nobel de la Paix Desmond Tutu a participé à une célébration oecuménique dans le centre de Copenhague.

De nombreux rassemblements sont annoncés d'ici l'arrivée, pour certains dès mercredi, de plus de 110 chefs d'Etat. La police a adressé un message direct aux éventuels fauteurs de trouble. AFP

Ce Lundi matin... 

La longue queue des participants devant le Bella Center n'en finit pas de s'allonger. Participants, négociateurs, ONG, médias, tout se passe dans le calme, mais attendre dans le froid n'est pas du goût de tout le monde, surtout des délégués qui sont attendus en réunion.

Les téléphones sonnent dans tous les sens dans la queue. Après un week-end de discussions informelles entre les ministres de l'environnement, les tensions sont palpables. L'inconnue du jour est de savoir si les négociations vont vraiment pouvoir démarrer aujourd'hui.

 

Du côté des mécontents, les Africains et les petits Etats insulaires, la pression monte. Ces pays ont essayé toute la semaine dernière de pouvoir discuter de la substance, sans succès. Aujourd'hui, on s'attend à une montée en puissance de ces groupes, qui risquent fort de demander des suspensions de séances si le niveau d'ambition ne monte pas. Au cœur du problème : les réductions d'émissions dans les pays industrialisés, les financements et la nature juridiquement contraignante de l'accord de Copenhague. Pour l'instant, les pays les plus pauvres n'ont pas de garanties sur ces points. L'Afrique est en colère, car elle a le sentiment que certains pays cherchent à tuer le Protocole de Kyoto.

 

Ce matin, les rencontres informelles ont été tendues, même si ont note quelques progrès sur les finances. Mais c'est sur la mise en œuvre de ces financements que les difficultés apparaissent. Les pays industrialisés sont très exigeants sur le contrôle des politiques que vont mener les bénéficiaires de ces fonds. Si celui-ci est nécessaire, le niveau très élevé demandé par certains européens et les Etats-Unis semble en fait cacher de la mauvaise volonté sur les montants financiers que ces pays souhaitent apporter. Quoi de plus facile en effet que de dire que les conditions de mise en œuvre ne sont pas réunies, pour éviter de financer la lutte contre le changement climatique ?

Le groupe Afrique est donc à deux doigt de claquer la porte...à suivre

Benoit Faraco